Vous le savez sûrement, avec l’été les fruits poussent sur les arbres et cela représente une partie importante de notre alimentation. La plupart des fruits que nous allons aborder sur cet article vous les connaissez surement ou vous en avez déjà entendu parler voir même rencontré au bord d’un chemin ou à la campagne. Un conseil, ne mangez pas un fruit que vous n’avez pas réussi à identifier clairement. Voici la liste des fruits sauvages comestibles.
L’épine-vinette
Appelée aussi Berberis vulgaris de son nom scientifique, ce fruit sauvage comestible est présent dans les broussailles et l’arbre portant les fruits peut atteindre jusqu’à 3 mètres, ses feuilles sont ovales et ses fleurs sont jaunes. Les fruits sont rouges, légèrement acides et riches en vitamine C. C’est surtout en automne que ce fruit se consomme.
L’églantier
Cet arbuste est également connu sous les appellations de de rosier des chiens ou rosier des haies. Le fruit sauvage est quant à lui connu sous le nom cynorrhodon et est présent dans les régions tempérées. L’arbuste ressemble quelque peu à un rosier et affiche de belles fleurs roses de mai à juillet. Le cynorrhodon est riche en vitamine Cet a également des propriétés diurétiques. Pour le manger, vous pouvez le mâcher pour extraire son jus ou on peut le faire bouillir dans de l’eau afin d’obtenir un sirop.
La mûre sauvage
Cette baie comestible pousse généralement dans les sous-bois ou le long des haies et est donnée par un arbuste nommé ronce. Le nom latin de la mûre sauvage est rubus et fait référence à sa couleur lorsqu’elle n’est pas encore mûre. Lorsqu’elle mûrit, elle prend une coloration beaucoup plus foncée tirant sur le noir. Ce fruit contient une forte teneur en antioxydants et peut être consommé tel quel. Attention quand même, les renards peuvent uriner sur celui-ci.
La fraise des bois
La fraise des bois se développe dans les sous-bois et prairies sèches ainsi qu’en haute montagne (plus rare), elle ressemble aux fraises cultivées en plus chétive et plus ovale. Elle pousse dans des touffes qui peuvent atteindre 40 cm de hauteur. Ce fruit est sucré et est également riche en vitamine C et en fer.
La myrtille
C’est un fruit typique des régions montagneuses et abondamment utilisé dans la pâtisserie régionale de l’Alsace, de la Savoie ou encore des Vosges. La myrtille est également fortement présente en Amérique du Nord. Ce fruit pousse sur un petit arbrisseau de quelques dizaines de centimètres (il peut atteindre jusqu’à 60 cm). Il est possible de cueillir ce fruit entre les mois de juillet et de septembre. Très nutritive, la myrtille contient beaucoup de minéraux et de vitamines et est en plus réputée lutter efficacement contre la diarrhée. La myrtille ne doit pas confondue avec la myrtille ou l’airelle des bois qui peut également être consommée mais en des quantités plus réduites.
Le sureau rouge
Se présentant sous la forme de très petits fruits rouges collés les uns autres sous forme de grappe, le sureau rouge est bien comestible mais il est plus qu’important de redoubler de précautions avec ce fruit. Ces graines présentent une certaine toxicité et il ne se mange qu’après cuisson. Vous pourrez alors récupérer son jus et l’associer à un autre fruit. Le sureau rouge pousse sur un arbuste pouvant atteindre 4 mètres de hauteur qu’on retrouve surtout dans les régions montagneuses. Les fruits peuvent être cueillis en fin d’été et possèdent des graines orange.
Le kaki
Ce fruit très tendre est très sucré est de couleur rouge orangée et ressemble quelque peu à une tomate. Le fruit qui le produit s’appelle le plaqueminier (d’ailleurs le kaki peut aussi être appelé plaquemine) et peut atteindre un peu plus de 10 mètres de haut. Ce fruit est originaire de Chine mais est aussi très courant en Corée et au Japon. On retrouve le plaqueminier en Provence et il produit des fruits vers l’automne. Les fruits peuvent rester en place et être bien mûrs alors que toutes les feuilles de l’arbre sont tombées. Il est conseillé de choisir des fruits bien mûrs et ayant une peau fine. Plus le fruit est mûr et meilleur il est au goût. Évitez les fruits ayant la peau un peu trop ferme.
La merise
La merise est le fruit du merisier qu’on appelle aussi cerisier sauvage ou cerisier des oiseaux. On croise cet arbre pouvant atteindre une autre hauteur de 20 mètres dans les sous-bois où il y aussi des chênes à feuilles caduques ainsi que dans les forêts et les haies. L’écorce de cet arbre comprend des bandes rouges et la couleur de ses feuilles peut varier entre le bronze, le vert foncé et le jaune en fonction des saisons. L’un des signes distinctifs des feuilles se trouve être des petits points rouges vers le haut des tiges. Les fruits sont à cueillir au mois de juin. Leur couleur peut être d’un rouge plus ou moins foncé. Ils ne sont pas très sucrés et peuvent avoir des notes acidulées.
La corme
Il s’agit du fruit du cormier qui est aussi appelé sorbier dans le sud de la France et trouve d’ailleurs ses origines dans le pourtour méditerranéen. On les surnomme aussi poirillons en raison de leur similarité avec les poires. Le cormier est un arbre d’une dizaine de mètres dont le diamètre peut atteindre une trentaine de centimètres. Il faut bien prendre garde de ne consommer ces fruits qu’une fois qu’ils sont bien blets et de couleur rougeâtre avec quelques taches marron. Il vous est aussi possible de les ramasser au sol.
La cenelle
C’est le fruit du cenellier qu’on appelle plus volontiers l’aubépine. Les cenelles sont d’un rouge vif et sont à cueillir à l’arrivée des premières gelées. Les oiseaux raffolent de ces petits fruits mais il faut dire que leur texture est assez farineuse. D’ailleurs nos ancêtres les utilisaient plus sous forme de poudre après les avoir fait sécher. On retrouve l’aubépine un peu partout mais surtout dans les haies.
